mercredi 22 juin 2016

Albert Einstein, la relativité et les GPS


Albert Einstein, ce célèbre physicien qui publia en 1915 sa théorie de la relativité générale, était un véritable génie en avance d’au moins 50 ans sur sont temps. Encore aujourd'hui, certaines de ces prédictions n’ont pas encore pu être vérifiées.


Les bombes atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki


Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1945, les deux bombes atomiques larguées sur le Japon furent parmi les premières vérifications (un peu trop) tangibles d’un des aspects de la relativité qui est donné par la célèbre équation d’Einstein publiée en 1905 - dans sa théorie de la relativité restreinte - : E=MC2 , qui stipule que l’énergie disponible de tout corps est égale à sa masse multipliée par la vitesse de la lumière dans le vide.


L'écoulement du temps et la gravitation sont liés entre eux


La théorie de la relativité générale unifie des concepts qui nous semblent, selon toute logique, non liés. Il s’agit de l’espace, du temps, de la gravitation et de l’énergie. 


Un de ces liens stipule que plus un corps est soumis à un fort champ gravitationnel (comme celui d’une planète), plus le temps de ce corps est ralenti. 


Un deuxième lien prédit que le temps est ralenti pour un objet en mouvement, et ce d’autant plus fortement que l’objet va vite et se rapproche de la vitesse de la lumière. Vitesse ultime qui ne peut pas être dépassée.


Les satellites de géolocalisation et l'étirement du temps


Ces deux effets sont quotidiennement vérifiés par les satellites de positionnement GPS des américains et son pendant européen Galileo, dont le déploiement va être terminé en 2020.

Ces satellites orbitent très haut dans l’espace, à 20 200 km pour être précis. Pour avoir une idée de cette distance, sachez que le diamètre de la Terre est de 12 700 km, les défuntes navette spatiales américaines orbitaient entre 160 et 250 km d'altitude et la station spatiale internationale est à 450 km d'altitude. 


Un satellite de GPS américain.(Source: Wikipedia)


Étant donc très haut, ces satellites GPS sont moins soumis au champ gravitationnel terrestre et perçoivent donc l'écoulement du temps avec plus de rapidité que les personnes bien ancrés sur terre. Précisément, ils "gagnent" 45 millionièmes de secondes par jour par rapport au sol.


Le deuxième effet est plus subtil, ces satellites voyagent à 14 000 km/h sur leur orbite, ils subissent donc un ralentissement du temps et "perdent" ainsi 7 millionièmes de seconde par rapport aux gens sur Terre.


En combinant les deux effets relativistes contraires, nos satellites perçoivent des journées qui ont 38 millionièmes de secondes de plus que vous et moi sur Terre.



Une nuance à faire ici


Comprenez bien qu'on parle ici d’une différence de perception du temps, et non pas d’une erreur d’horloge qui ne tourne pas assez vite. Car en fait les horloges des satellites ont l’impression d’être exactes, et elles le sont, dans leur monde.



Et après ?


Toutes ces différences vous semblent infimes, n’est-ce pas ? Et bien sachez que votre position déterminée par les GPS grâce à des calculs de triangulation, dont je vous épargne les détails, s’en trouve altérée de plus de 10 km par jour ! Affolant pour un appareil qui doit nous situer avec une erreur d’au plus 10 mètres, non ?


Triangulation de la position par GPS



On compense donc


Des compensations doivent donc être faites dans les satellites pour tenir compte de cette différence de perception du temps dans les satellites due à la relativité.

Ce qui me fait dire les GPS ne pourraient pas exister sans notre connaissance de cette théorie de la relativité générale de Einstein.



lundi 6 juin 2016

La vie extraterrestre et la mission Kepler de la NASA

Le petit philosophe

Quand j’avais 11 ans, la pensée que j’étais un être humain parmi des milliards d’autres  me laissait songeur. Lorsque je constatais en plus que j’étais doté de la conscience de cet état, je restais stupéfait. Et quand j’essayais d’appréhender l’unicité de mon être et la chance inouï d’en être aux commandes, j’avais carrément le tournis.

J’imagine que ces questionnements existentiels ne m’étaient pas réservés, mais je n’ai jamais eu le courage d’en parler à mes rares amis de l’époque. Déjà que j’étais un « nerd » myope, bègue et affreusement timide, alors si en plus je posais des questions aussi différentes, autant mieux m’affubler du titre de fou immédiatement.


Et si nous n’étions pas seuls?

Cette anecdote m’amène à une autre question fondamentale. Et si nous n’étions pas seul dans l’univers? Et s’il y avait d’autres formes de vie perdues sur une planète lointaine?

La recherche des petits bonhommes verts

L’hypothèse de vie extraterrestre a fait les manchettes des journaux dès 1947 en plaisanterie et à partir de 1950, cette fois plus sérieusement et par des militaires américains [1]. 

On pense également au mystérieux complexe « Area 51 »  de l’armée américaine abritant supposément une soucoupe volante ayant fait un crash à Roswell au Nouveau-Mexique en 1947 [2]. 

Ou encore au projet SETI recherchant des ondes radio émises par des extraterrestres [3].

Jusqu’à maintenant, rien n’a été trouvé ou démontré.  

Les recherches dans le système solaire

Plus prosaïquement, les scientifiques recherchent plutôt des éléments organiques, comme par exemple les constituants des protéïnes dans les gazs émanants des atmosphères d'autres planètes ou satellites de planètes dans le système solaire. 

Ici aussi, c'est plutôt choux-blanc.

Les recherches en dehors du système solaire

Au début des années 2000, les recherches se sont élargies aux exoplanètes [6], (les planètes en dehors de notre système solaire).

La mission Kepler [5] a été lancée en 2009 dans le but de trouver toutes les exoplanètes dans une région de la voie lactée (notre galaxie) située jusqu'à 3 000 années-lumière de la Terre. L'idée étant que certaines de ces planètes pourraient potentiellement abriter la vie en y faisant des recherches ultérieures.

Les attentes ont été comblées au-delà de toute espérance. Plus de 2 300 exoplanètes similaires à la Terre et orbitant autour d'une étoile similaire à notre soleil ont été découvertes en date du 15 mai 2016 [4].

Stupéfiant !

Quelques images de la NASA


Voici deux images du site de la NASA sur la mission Kepler.

La première montre la zone  de recherche de Kepler. La deuxième est une vision artistique de lapremière planète trouvée qui est similaire à la Terre,




Sources

[1] Wikipedia, Hypothèse extraterrestre,  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_extraterrestre, consulté le 6 juin 2016.

[2] Wikipedia, Roswell UFO Incident,  https://en.wikipedia.org/wiki/Roswell_UFO_incident, consulté le 6 juin 2016.

[3] Seti, http://www.seti.org, consulté le 6 juin 2016.
[5] NASA, https://www.nasa.gov/kepler/discoveries, Kepler and K2, consulté le 15 mai 2016

[6] Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Exoplan%C3%A8te, Exoplanète, consulté le 15 mai 2016